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BURNEX PROJECT

Imprégné par les mentors de l'art urbain français contemporain – Jacques Villeglé et Ernest Pignon-Ernest – et de la culture street art, Burnex a créé son propre univers au détour des rues de Paris. La découverte d'autocollants collectés par Jacques Villeglé a été l'un des déclencheurs pour investir l'espace public.
Transformant la rue en lieu d'expression et d'interaction, ses collages et ses actions étaient « réversibles » d'un coup de karcher sans abîmer les murs. Une de ses actions était de retourner des affiches publicitaires posées de manière sauvage et illégale par de grandes marques de mode et de les coller à l'envers pour avoir un support blanc sur lequel il intervenait à l'encre de Chine.
Élève à l'Ecole Boulle – Paris – France, malgré l'économie de moyens liée à son âge, il organise la construction de ses différents projets comme un artiste confirmé, pense pour une galerie.
Dès son plus jeune âge, il parcourt les galeries avec ses parents. Vers l'âge de quatre ans, un appareil photo en main, il porte un regard particulier sur les œuvres exposées. Regard d’un enfant de quatre ans certes, mais une vision qui forge son univers actuel et surtout sa place unique dans l’univers de l’art contemporain français et de collections discrètes mais importantes.
La Fondation Artigas n’est pas étrangère non plus à la formation de son univers. Enfant, Burnex a séjourné à la Fondation. L’environnement fantastique des falaises, des bois associés aux grands feux pour les céramiques, les jeux d’ombres et de lumières, le blanc des falaises, le sombre de la végétation, le feu l’ont sensibilisé aux mythes nordiques ou encore à la culture des masques et de la céramique par exemple.
En 2019, il est invité à Venise pour une commande dans une propriété privée et une exposition collective au Spazio Thetis - Arsenal. Pour cette exposition collective, il a réalisé deux œuvres. Golden Mask, un drapeau de grande taille (3 x 3 m) de couleur jaune banane sur lequel se détache un masque noir. Le drapeau flotte sur un mur classé du 16ème siècle, créant une nouvelle relation entre le mur et l'art contemporain : touché / non touché, fixé / non fixé. Et la deuxième, Occhi d'Oro qui revisite de manière subtile la tradition de la feuille d'or vénitienne.
Là où habituellement un artiste recherche une visibilité maximale, cette œuvre prend le contre-pied en se fondant dans le site. Elle observe les visiteurs qui entrent dans le Spazio Thetis ...
L'auront-ils vu ?

De retour à Paris - France, Burnex commence à produire des œuvres en lien avec la culture des masques népalais qui donneront lieu à une exposition mêlant masques en acier brut et ceux en bois des peuples népalais créant un contraste étonnant dans la Galerie « Le Toit du Monde » de François Pannier.
Un an plus tard, de retour à Venise, il réalise un solo show dans la galerie ICI Int. Cultural Institute où il expose une série d’œuvres en lien avec son voyage qu’il fera durant tout le mois d’août en vivant dans la galerie même devenant un lieu d’exposition, de fêtes et de rencontres en tous genres.
Actuellement, il travaille sur l'interaction entre les formes en tant que langage. Ces formes sont à la fois issues de la vie quotidienne, du courant dominant de la société mais aussi de références historiques.
Son étude sur les symboles et les formes, l'interaction entre ces formes et les symboles comme un langage viennent de la confrontation de contextes naturels forts comme la Fondation Artigas et le contexte urbain des rues de Paris. Ces formes sont à la fois issues de la vie quotidienne, des mass media qui prennent forces par les références, conscientes ou inconscientes. On y retrouve aussi des symboles historiques venant parfois des arts du mythe ou encore des arts primitifs :
Masques de métal,
Masques dessinés,
Céramiques dessinées au posca,
Peintures,
Sculptures,
Croquis de son carnet,
Drapeaux,
Tapis ...

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