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CHRISTINE SMILOVICI

Artiste autodidacte. Son œuvre, d’inspiration brute, est protéiforme : elle convoque avec prédilection la broderie, la couture, la photographie plasticienne, et le dessin. Elle se définit comme une exploration de processus psychiques, notamment liés à des « traumas » ou participant à l'histoire collective. Plus généralement, elle est le témoin de notre rapport à soi et au monde environnant, immédiat et familier ou même plus lointain, questionnant incessamment nos attaches ou nos points de rupture, notre relation à la puissance des énergies vitales mais aussi à la dégradation, à la violence et à la mort.
Le vêtement, la parure en sont des thèmes récurrents, apparaissant comme des outils possibles d’une (ré)appropriation de soi.

« Ses œuvres, toujours marquantes, viennent du fond des entrailles, de l'âme, du temps. »
Anne Malherbe, présentation exposition Laniakea, fév. 2021.
« De manière ironique ou plus grave, Christine Smilovici est l’artiste des traces. Chaque série devient un
chapitre d’enquêtes filées entre magasin de curiosité, palais des glaces et lieux d’absence. »
Jean-Paul Gavard-Perret, Le Salon littéraire, mars 2016.

Le Chapeau de Sainte-Lucie
composition textile / robes, tabliers, poupées miniatures / env.43x28x28cm , 2016.


"Ce travail fait ressurgir un souvenir d’enfance. Il remonte à un âge où, fascinée par une collection de poupées folkloriques que possédait une de mes grands-mères, je tentai de les saisir pour le jeu. Je me souviens avoir eu conscience du kitsch de ces miniatures et que c'était justement ça que j'aimais et que je désirais posséder, je me souviens de m'être interrogée sur la dimension exacte des petits corps en plastique dissimulés sous les robes raides et colorées. Sur de possibles sous-vêtements, ou de probables chaussures. Or l'interdiction tomba : « on ne touche qu'avec les yeux ». Le sacré qui auréolait ces poupées sans valeur pécuniaire franche, devait l'emporter sur ma convoitise.
Maintenant grandement adulte, moi seule vivante parce qu'orpheline de l'aïeule, je peux retendre la
main vers les figurines, à la fois dérisoires et essentielles. Et les saisir pour enfin voir le dessous des choses. C'est l'émancipation elle-même qui fait exister l'œuvre et qui attache les périodes, l’hier et
l’aujourd’hui."

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