Diplômés Beaux Art 2018, les Emmanuel Mousset et Moon se sont rencontrés là-bas et le collectif 75070 est neé : 75 pour Paris, 70 pour Séoul. Ils s'inspirent de ce qu’ils voient, de ce qu’ils connaissent, la ville, mais surtout des figures hu- maines, habitants, enfants, toxicos, sportifs, histoires du quotidien... La figuration est toujours présente dans leur travail. Après une séparation de 2 ans et demi, le collectif est de nouveau réuni depuis cet été. Woorim Moon a dû rentrer en Corée en 2019 pour effectuer son service militaire obligatoire et d’une durée de 2 ans c'est donc une exposition marquante de ces retrouvailles. C’est donc à Paris, où vit et travaille Emmanuel Mousset que le duo s’est retrouvé, avec le désir fort de faire renaître dans l’atelier, ce qui fait la particularité et la force de leur duo. C’est à dire, le fait de peindre à quatres mains et à deux têtes, la vitesse de travail, le dédoublement, la passion du sport.

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Le sport comme l’un des beaux arts. Le sport qu’ils dessinent et qu’il peignent, qu’ils examinent, athlétiques jusque dans le geste, jusque dans le trait.

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Les travaux collectifs auxquels il participe parfois sont, dit-il, comme autant de matchs, où en équipe, on se fait des passes, on laisse jouer l’autre, comme un combat. Et au centre, toujours, l’humain. L’humain comme une figure, qui revient, permanent sujet de ses œuvres. L’humain que l’artiste aime regarde évoluer, sur le terrain, le ring ou dans la rue, qu’il envisage comme une matière première composée de hasards et d’imprévus.